Sud Revermont – référendum local 12 mai – il est donc possible d’organiser des consultations locales !
Loire Atlantique : De Sainte Pazanne à Nozay : des vaches et des enfants malades – Sioux Berger
Voici les faits : il y a 6 mois, je recueillais les témoignages de nombreux agriculteurs en Loire Atlantique. Didier Potiron, Sylvie Bignon, Céline Bouvet… tous habitaient le même secteur (entre Puceul et Nozay), et tous attestaient des mêmes maux : vaches mourantes, fausses couches, mammites. Depuis plus de 6 ans, tous pointaient du doigt les éoliennes sans que personne ne s’intéresse réellement à leurs témoignages. Ils parlaient aussi de l’électricité qui venait du sol, mais personne ne voulait les croire, malgré les troupeaux décimés.
Depuis, la presse s’en est mêlée, depuis, on creuse autour des éoliennes pour connaître la réalité sur les champs électromagnétiques. Les questions sont nombreuses : que se passe-t-il lorsque les câbles enfouis sont en surcharge d’électricité ? Quelles ondes conduisent réellement ces câbles lorsque les éoliennes tournent à plein régime ? Les interrogations se multiplient et les vaches continuent à mourir. Les habitants, quant à eux, souffrent de maux de têtes, d’insomnies. Je me souviens de Céline, qui me disait alors, au détour de notre conversation : « Et puis… il y a de plus en plus de cancers ». Mais je n’avais pas relevé. J’avais décidé de me concentrer sur les animaux : des vaches malades, des fractures dans les roches, de l’électricité qui passe partout sous les maisons, là où elle ne devrait pas être.
Les mois passent, et chez moi, dans le Cantal, on commence aussi à parler de vaches qui meurent dans certaines exploitations, au pied des éoliennes. Tiens, tiens, chez nous aussi ? J’enquête, je ne suis pas géologue, mais je connais ma terre : le schiste, le granit. Un sol très riche en quartz, gorgé d’eau et de radon. Ces sols sont extrêmement sensibles lorsqu’on les fracture, et ils ont une très grande capacité à conduire l’électricité, tout particulièrement lorsqu’ils sont soumis à des vibrations. Les éoliennes sont donc le cocktail rêvé pour que ces roches s’expriment.
Par curiosité, je vérifie la qualité du sol de la Loire Atlantique, et, surprise : les bretons et les auvergnats ont un point en commun : le granit, le schiste.
C’est alors que j’entends parler des enfants malades à Sainte-Pazanne. Loire Atlantique. Des leucémies. Je repense alors à la remarque de Céline Bouvet. « Il y a des cancers ». Je prends ma carte, et j’indique consciencieusement sur celle-ci les parcs éoliens. Surprise : Saint Pazanne est cernée par 7 parcs qui l’encerclent par l’ouest. Je vérifie que leur installation est bien antérieure à l’apparition des cas de cancers. C’est le cas. Sainte-Hilaire Chaléons, 2016, Sainte-Pazanne 2016. Creusement des fondations et raccordements par lignes souterraines, 2015.
Je me souviens aussi des remarques des témoins de Puceul et Nozay : « le mal des vaches a commencé dès que les travaux ont démarré, dès qu’ils ont commencé à creuser la terre ». Je repense à Monsieur Asfaux, dans le Cantal, qui m’avait dit « les éoliennes sont loin de notre habitation, je ne les vois même pas, mais pourtant nous sommes malades ».
Et je décide donc de poursuivre mes investigations du côté du sol. Je me documente. Les éoliennes, ce ne sont pas seulement des tours gigantesques posées en pleine campagne. Il faut les raccorder à des centrales électriques. Ces centrales électriques ne sont pas toujours prêtes à accueillir ce surplus d’électricité, alors il faut augmenter la puissance des « postes source » : un lieu où se rejoignent toutes les lignes électriques d’un secteur. Je concentre donc mes recherches sur la politique du département de la Loire Atlantique en matière d’énergies renouvelables. J’apprends que Sainte Pazanne est un poste source. Celui-ci est situé …dans le bourg. Il est au cœur d’un triangle qui relie Pornic (où vont être installées des éoliennes off shore), et Brains, puis Cheviré, à côté de Nantes. (voir document joint)
Jusqu’ici, pas de souci particulier, puisque le poste source de Sainte-Pazanne existe depuis longtemps et qu’ il n’y a jamais eu d’excès de cas de cancers auparavant. Mais… il est aussi indiqué dans l’étude d’impact, (RTE, developpementdurable.gouv), que, pour absorber le surplus d’électricité lié à l’installation des nombreux parcs éoliens sur le fameux triangle, des lignes haute tension vont être ajoutées, je cite : « 4 départs de 63 000 volts ( Saint Père en Retz/Cheviré/Sainte Pazanne) ».
J’effectue donc des recherches sur ces nouvelles lignes à haute tension souterraines, « boostées » depuis, ou nouvellement installées. Toute la France électrique apparaît sur mes cartes …. Sauf … les lignes enterrées. Visibles nulle part. En apparence, les aérogénérateurs ne semblent raccordés à rien. Des tours à vent posées comme par magie autour d’un village. Et pourtant, il y a bien de l’électricité qui passe…dans le sol…et ce programme d’augmentation de la puissance des lignes…et…ces percements des roches réalisés tout autour de Sainte-Pazanne pour installer les 7 parcs.
Me revoici le nez dans le schiste et les failles rocheuses.
Je reprends alors la liste des malades recensés : Sainte-Pazanne, Rouans, Saint-Hilaire Chaléons, Saint Mars de Coutais. Je poursuis mes recherches très difficilement : les tranchées d’enfouissement des lignes électriques haute-tension ne sont pas à la portée de tous, semble-t-il, et on n’est pas censé savoir ce qui se passe sous nos pieds, dans les failles. On ne nous demande pas notre avis…Mais je suis têtue. Après des semaines d’enquête, je dispose enfin des cartes que je fournis aujourd’hui. J’y ai placé les écoles. Puis j’ai relié les éoliennes avec notamment le poste source de Sainte-Pazanne. Les « coïncidences » se multiplient : A Sainte-Pazanne, il y a notamment deux enfants malades dans l’école Notre Dame de Lourdes. L’école est située en face du poste source, là où les enfouissements des câbles électriques pour raccorder les parcs éoliens ont été réalisés. Sur ces lignes arrive l’électricité du parc éolien de Sainte-Pazanne, mais pas seulement : le parc situé à l’ouest de Saint Hilaire Chaléons, la Milsandrie, se raccorde via la D61 puis la D80 au poste source de Sainte Pazanne en passant par Saint Hilaire Chaléons. Un autre parc au Sud (le long de la D758) se raccorde également au poste source de Sainte-Pazanne. A Rouans, les câbles du parc situé entre la D751 et la D66, passent par le cœur du bourg. Les promoteurs envisagent d’ailleurs d’installer sur la commune de Rouans, un autre parc car l’infrastructure est déjà en place.
Peu à peu, d’autres cas de malades sont signalés, du côté de Puceul et Nozay. A Joué sur Erdre : un cas. Autour de Joué, je place les parcs éoliens sur la carte, il y en a deux, longeant la D31, et des lignes enfouies. Un cas est signalé à Châteaubriant. Ce bourg est un poste source. Il est cerné par 6 parcs éoliens à l’Est. Et partout, des lignes haute tension sont enterrées, des tranchées sont réalisées, des roches fracturées par l’installation de 1500 tonnes de béton dans le sol pour chaque éolienne.
Je ne suis pas une scientifique. Je ne suis pas de la Loire Atlantique. Je ne sais pas ce que propagent des lignes enterrées. Des champs électromagnétiques ? Du radon ? De l’électricité ? Mais les coïncidences sont vraiment trop nombreuses pour qu’elles soient tues.
Note pour la lecture des plans : en bleu, lignes aériennes, en rouge, lignes souterraines.
Sioux Berger
Ecrivain
Défricheuse d’idées reçues
1er mai – Production d’électricité par filière
Sondage Association des Hébergeurs Touristiques de l’Indre et des départements limitrophes – non aux éoliennes industrielles géantes
Un tourisme durable est un tourisme qui répond aux besoins des générations actuelles tout en conservant et en mettant en valeur la beauté et l’intégrité des sites touristiques pour les générations futures…
La stabilité des formes matérielles et visibles du paysage constitue un élément stratégique très important pour l’industrie touristique…
Les résultats obtenus montrent clairement que l’attractivité touristique d’un territoire et donc de son P.I.B peuvent être anéantis avec l’implantation d’éoliennes industrielles.
Projets éoliens Argenton et Pouligny – avis défavorable du préfet de l’Indre
Vous le savez peut-être déjà, le préfet de l’Indre Thierry BONNIER vient de rentre publics deux avis défavorables, aux projets de parcs éoliens « Les Portes de la Brenne »
(Argenton/Vigoux/Celon), ainsi que celui de Pouligny Saint-Pierre.
…
Je ne puis cacher ma satisfaction à la lecture de cet arrêté, aussi pour les raisons suivantes :
1. Une argumentation préfectorale particulièrement bien étayée, reprenant tous les points que nous avions soulignés dans notre contre-étude, le préfet étant même parfois allé plus loin que notre propre analyse.
Ces points étaient effectivement soigneusement cachés par l’opérateur, dans son entreprise de démolition nos patrimoines bâtis, de nos paysages, de notre environnement, mais aussi de notre qualité de vie, en mettant en danger direct la population (usagers de l’autoroute et riverains).
2. Un rejet double, pour une protection intégrale du Parc de la Brenne, de son avifaune et la population
Manifestation 4 mai 2019 Perpignan
Pourquoi en France, la production électro éolienne est une erreur
Rapport Académie des Sciences – 19 avril 2017
« Pour les éoliennes, le facteur de charge moyen en France (rapport entre l’énergie produite et celle qui correspond à la puissance maximale affichée) est de 23 % »
« La puissance disponible issue de l’ensemble des éoliennes réparties sur le territoire tombe souvent à 5 % de la puissance affichée. Ainsi, un ensemble qui peut en principe fournir 10 GW ne délivre qu’un demi GW pendant une partie du temps. »
« Cette variabilité des énergies renouvelables éoliennes et solaires nécessite la mise en œuvre d’énergies alternatives pour pallier cette intermittence et compenser la chute de production résultant de l’absence de vent ou de soleil. »
« Dans ce cadre général, il y a une véritable contradiction à vouloir diminuer les émissions de gaz à effet de serre tout en réduisant à marche forcée la part du nucléaire. En réalité de nombreuses études montrent que la part totale des énergies renouvelables dans le mix électrique ne pourra pas aller très au-delà de 30-40 % sans conduire à un coût exorbitant de l’électricité et des émissions croissantes de gaz à effet de serre et à la mise en question de la sécurité de la fourniture générale de l’électricité. »
« On peut enfin rappeler qu’au delà de l’équilibre du mix énergétique, il serait judicieux de porter l’effort sur les questions des économies d’énergie qui peuvent être réalisées pour réduire la consommation dans le bâtiment, le transport, l’industrie et qui peuvent conduire à une réduction sensible des émissions et qui sont sources de compétitivité, d’innovations et d’emplois. »
Rapport Cahart
Un rapport datant du 1er janvier 2019 rédigé par Pierre Audigier, Patrice Cahart et Denis de Kergorlay