Les infrasons ou le danger de l’éolien

Les gens résidant à moins de 500m d’un aéro-générateur développent divers symptômes : notion d’angoisse de malaise de fatigue, maux de tête, bruit de fond, extrême fatigue, troubles du sommeil, problèmes cardiaques. Ces gens sont parfois contraint de quitter leur domicile provisoirement, voire de déménager.

Le Dr Almera décrit les effets des infrasons :
– L’impact infrasonique tend à épaissir le péricarde ce qui n’est pas sans conséquence sur le coeur, ce qui conduit à l’infarctus.
– Les troubles de l’oreille interne entraînent des vertiges,
– Les poumons sont atteints par une fibrose pulmonaire
– Troubles cognitifs

Plus généralement, le problème de l’éolien se résume en 12 points :

– Pollution infrasonique
– Troubles de la santé, vertiges, fatigue, maux de tête, arythmie cardiaque etc.
– Des animaux impactés (baisse de la production laitière chez les vaches, perte de croissance des vaches, hausse de la mortalité, problème de posture chez le cheval etc.)
– Des oiseaux massacrés (assomés par les pales d’éoliennes, nombreux cadavres d’oiseaux au pied des éoliennes)
– Un effet stroboscopique (lorsque l’ombre des pales passe en permanence devant votre habitat avec alternance de lumière et d’ombre, entraînant des nausées).
– Une arnaque financière (une éolienne de 3Mwatt coute 4,8 Millions d’euros, Elles sont achetées par de grandes enseignes pour raison de défiscalisation.
– Un démantèlement complexe (420000€ par éolienne ! plus remise en état du terrain)
– Une pollution des sols
– Une dévaluation de l’immobilier ( de 20 à 30 % de la valeur du bien et quid de la qualité de vie ?)
– Un rendement électrique faible (comparativement au nucléaire, 1 éolienne de 3 MégaWatt arrivent à produire en moyenne en une heure l’équivalent de 0,6 MW/h alors que 1 seul réacteur nucléaire produit de façon pilotée 1200 MW/h !)
– Un paysage entaché
– Des projections de glace (l’eau de pluie se transforme en glace qui est projetée sur des distances de 300 à 500m avec la vitesse de rotation des pales)

http://www.ondesetcompagnie.com/actus/infrason/eolienne.html?fbclid=IwAR28Obr6MBJFRN5Y46qmgjUUwMmVCSH-Efly002WP5mwrGv2xDXjQwDFvG8

Transition énergétique allemande: le fantasme fait place à la gueule de bois – Challenge 11.05.2019

https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/allemagne-la-gueule-de-bois-de-la-transition-energetique_655346

En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la « transition ». Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…
« Travail bâclé in Germany ». Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d’éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu’a aujourd’hui l’opinion allemande de l’échec de l' »Energiewende », ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l’accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel, à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l’Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon… Aujourd’hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. « Tout le projet est en train de dérailler », écrit le Spiegel.

Loire Atlantique : De Sainte Pazanne à Nozay : des vaches et des enfants malades – Sioux Berger

Voici les faits : il y a 6 mois, je recueillais les témoignages de nombreux agriculteurs en Loire Atlantique. Didier Potiron, Sylvie Bignon, Céline Bouvet… tous habitaient le même secteur (entre Puceul et Nozay), et tous attestaient des mêmes maux : vaches mourantes, fausses couches, mammites. Depuis plus de 6 ans, tous pointaient du doigt les éoliennes sans que personne ne s’intéresse réellement à leurs témoignages. Ils parlaient aussi de l’électricité qui venait du sol, mais personne ne voulait les croire, malgré les troupeaux décimés. 

Depuis, la presse s’en est mêlée, depuis, on creuse autour des éoliennes pour connaître la réalité sur les champs électromagnétiques. Les questions sont nombreuses : que se passe-t-il lorsque les câbles enfouis sont en surcharge d’électricité ? Quelles ondes conduisent réellement ces câbles lorsque les éoliennes tournent à plein régime ? Les interrogations se multiplient et les vaches continuent à mourir. Les habitants, quant à eux, souffrent de maux de têtes, d’insomnies. Je me souviens de Céline, qui me disait alors, au détour de notre conversation : « Et puis… il y a de plus en plus de cancers ». Mais je n’avais pas relevé. J’avais décidé de me concentrer sur les animaux : des vaches malades, des fractures dans les roches, de l’électricité qui passe partout sous les maisons, là où elle ne devrait pas être.

Les mois passent, et chez moi, dans le Cantal, on commence aussi à parler de vaches qui meurent dans certaines exploitations, au pied des éoliennes. Tiens, tiens, chez nous aussi ? J’enquête, je ne suis pas géologue, mais je connais ma terre : le schiste, le granit. Un sol très riche en quartz, gorgé d’eau et de radon. Ces sols sont extrêmement sensibles lorsqu’on les fracture, et ils ont une très grande capacité à conduire l’électricité, tout particulièrement lorsqu’ils sont soumis à des vibrations. Les éoliennes sont donc le cocktail rêvé pour que ces roches s’expriment. 
Par curiosité, je vérifie la qualité du sol de la Loire Atlantique, et, surprise : les bretons et les auvergnats ont un point en commun : le granit, le schiste. 
C’est alors que j’entends parler des enfants malades à Sainte-Pazanne. Loire Atlantique. Des leucémies. Je repense alors à la remarque de Céline Bouvet. « Il y a des cancers ». Je prends ma carte, et j’indique consciencieusement sur celle-ci les parcs éoliens. Surprise : Saint Pazanne est cernée par 7 parcs qui l’encerclent par l’ouest. Je vérifie que leur installation est bien antérieure à l’apparition des cas de cancers. C’est le cas. Sainte-Hilaire Chaléons, 2016, Sainte-Pazanne 2016. Creusement des fondations et raccordements par lignes souterraines, 2015. 
Je me souviens aussi des remarques des témoins de Puceul et Nozay : « le mal des vaches a commencé dès que les travaux ont démarré, dès qu’ils ont commencé à creuser la terre ». Je repense à Monsieur Asfaux, dans le Cantal, qui m’avait dit « les éoliennes sont loin de notre habitation, je ne les vois même pas, mais pourtant nous sommes malades ». 
Et je décide donc de poursuivre mes investigations du côté du sol. Je me documente. Les éoliennes, ce ne sont pas seulement des tours gigantesques posées en pleine campagne. Il faut les raccorder à des centrales électriques. Ces centrales électriques ne sont pas toujours prêtes à accueillir ce surplus d’électricité, alors il faut augmenter la puissance des « postes source » : un lieu où se rejoignent toutes les lignes électriques d’un secteur. Je concentre donc mes recherches sur la politique du département de la Loire Atlantique en matière d’énergies renouvelables. J’apprends que Sainte Pazanne est un poste source. Celui-ci est situé …dans le bourg. Il est au cœur d’un triangle qui relie Pornic (où vont être installées des éoliennes off shore), et Brains, puis Cheviré, à côté de Nantes. (voir document joint)
Jusqu’ici, pas de souci particulier, puisque le poste source de Sainte-Pazanne existe depuis longtemps et qu’ il n’y a jamais eu d’excès de cas de cancers auparavant. Mais… il est aussi indiqué dans l’étude d’impact, (RTE, developpementdurable.gouv), que, pour absorber le surplus d’électricité lié à l’installation des nombreux parcs éoliens sur le fameux triangle, des lignes haute tension vont être ajoutées, je cite : « 4 départs de 63 000 volts ( Saint Père en Retz/Cheviré/Sainte Pazanne) ». 

J’effectue donc des recherches sur ces nouvelles lignes à haute tension souterraines, « boostées » depuis, ou nouvellement installées. Toute la France électrique apparaît sur mes cartes …. Sauf … les lignes enterrées. Visibles nulle part. En apparence, les aérogénérateurs ne semblent raccordés à rien. Des tours à vent posées comme par magie autour d’un village. Et pourtant, il y a bien de l’électricité qui passe…dans le sol…et ce programme d’augmentation de la puissance des lignes…et…ces percements des roches réalisés tout autour de Sainte-Pazanne pour installer les 7 parcs. 


Me revoici le nez dans le schiste et les failles rocheuses. 


Je reprends alors la liste des malades recensés : Sainte-Pazanne, Rouans, Saint-Hilaire Chaléons, Saint Mars de Coutais. Je poursuis mes recherches très difficilement : les tranchées d’enfouissement des lignes électriques haute-tension ne sont pas à la portée de tous, semble-t-il, et on n’est pas censé savoir ce qui se passe sous nos pieds, dans les failles. On ne nous demande pas notre avis…Mais je suis têtue. Après des semaines d’enquête, je dispose enfin des cartes que je fournis aujourd’hui. J’y ai placé les écoles. Puis j’ai relié les éoliennes avec notamment le poste source de Sainte-Pazanne. Les « coïncidences » se multiplient : A Sainte-Pazanne, il y a notamment deux enfants malades dans l’école Notre Dame de Lourdes. L’école est située en face du poste source, là où les enfouissements des câbles électriques pour raccorder les parcs éoliens ont été réalisés. Sur ces lignes arrive l’électricité du parc éolien de Sainte-Pazanne, mais pas seulement : le parc situé à l’ouest de Saint Hilaire Chaléons, la Milsandrie, se raccorde via la D61 puis la D80 au poste source de Sainte Pazanne en passant par Saint Hilaire Chaléons. Un autre parc au Sud (le long de la D758) se raccorde également au poste source de Sainte-Pazanne. A Rouans, les câbles du parc situé entre la D751 et la D66, passent par le cœur du bourg. Les promoteurs envisagent d’ailleurs d’installer sur la commune de Rouans, un autre parc car l’infrastructure est déjà en place.


Peu à peu, d’autres cas de malades sont signalés, du côté de Puceul et Nozay. A Joué sur Erdre : un cas. Autour de Joué, je place les parcs éoliens sur la carte, il y en a deux, longeant la D31, et des lignes enfouies. Un cas est signalé à Châteaubriant. Ce bourg est un poste source. Il est cerné par 6 parcs éoliens à l’Est. Et partout, des lignes haute tension sont enterrées, des tranchées sont réalisées, des roches fracturées par l’installation de 1500 tonnes de béton dans le sol pour chaque éolienne.

Je ne suis pas une scientifique. Je ne suis pas de la Loire Atlantique. Je ne sais pas ce que propagent des lignes enterrées. Des champs électromagnétiques ? Du radon ? De l’électricité ? Mais les coïncidences sont vraiment trop nombreuses pour qu’elles soient tues.

Note pour la lecture des plans : en bleu, lignes aériennes, en rouge, lignes souterraines. 


Sioux Berger
Ecrivain
Défricheuse d’idées reçues

Sondage Association des Hébergeurs Touristiques de l’Indre et des départements limitrophes – non aux éoliennes industrielles géantes

Un tourisme durable est un tourisme qui répond aux besoins des générations actuelles tout en conservant et en mettant en valeur la beauté et l’intégrité des sites touristiques pour les générations futures…
La stabilité des formes matérielles et visibles du paysage constitue un élément stratégique très important pour l’industrie touristique…
Les résultats obtenus montrent clairement que l’attractivité touristique d’un territoire et donc de son P.I.B peuvent être anéantis avec l’implantation d’éoliennes industrielles.

Projets éoliens Argenton et Pouligny – avis défavorable du préfet de l’Indre

Vous le savez peut-être déjà, le préfet de l’Indre Thierry BONNIER vient de rentre publics deux avis défavorables, aux projets de parcs éoliens « Les Portes de la Brenne »
(Argenton/Vigoux/Celon), ainsi que celui de Pouligny Saint-Pierre.

Je ne puis cacher ma satisfaction à la lecture de cet arrêté, aussi pour les raisons suivantes :
1. Une argumentation préfectorale particulièrement bien étayée, reprenant tous les points que nous avions soulignés dans notre contre-étude, le préfet étant même parfois allé plus loin que notre propre analyse.
Ces points étaient effectivement soigneusement cachés par l’opérateur, dans son entreprise de démolition nos patrimoines bâtis, de nos paysages, de notre environnement, mais aussi de notre qualité de vie, en mettant en danger direct la population (usagers de l’autoroute et riverains).
2. Un rejet double, pour une protection intégrale du Parc de la Brenne, de son avifaune et la population

Morts mystérieuses de vaches : des éleveurs préparent une plainte contre l’Etat – Le Parisien 25 avril 2019

Des éleveurs, qui imputent les nombreux décès de leurs bêtes aux champs électromagnétiques, se réunissent ce vendredi afin d’attaquer l’Etat en justice sous la bannière de l’association Animaux sous tension.

Le veau gît à même le sol dans une arrière-cour en attendant l’équarrisseur. « Je l’ai découvert mort près de sa mère jeudi. Il avait huit jours », confie Patrick Le Néchet. Parfois il y en a trois d’un coup. Quand on se lève, on ne sait pas ce qu’on va trouver. » En cinq ans, cet éleveur sexagénaire de La Prénessaye (Côtes-d’Armor) a perdu 120 bovins.

À 30 km de là, un autre éleveur a de son côté perdu 200 bêtes en trois ans et va mettre la clé sous la porte. Stéphane Le Béchec, 51 ans, a identifié plusieurs sources de nuisances dont un transformateur, des antennes relais et éoliennes dont les courants électriques seraient captés par les failles passant dans le sol de son exploitation. « J’ai constaté que le voltmètre réagissait fortement lorsque je le piquais dans la terre et dans l’eau », explique-t-il dans la plainte contre X qu’il a adressée l’année dernière au procureur de la République.

« On a aussi eu des veaux aveugles, avec des trous dans le crâne, des membres mal formés, qui se mettent à tourner en rond et à se cogner la tête dans les murs », explique Patrick Le Néchet. Des bêtes qui n’arrivent plus à se lever, refusent la traite, ne boivent plus et produisent très peu de lait, des taurillons qui ne grandissent pas… Le vétérinaire n’ayant pas d’explication, la chambre d’agriculture a orienté l’éleveur vers un géobiologue qui a mesuré un taux important d’électricité dans l’eau. Patrick Le Néchet pointe du doigt l’installation photovoltaïque d’un de ses voisins. Le maire de la Prénessaye qui a fait constater une « charge électrique anormale dans le réseau de distribution de l’eau » de la commune a alerté les autorités.

«On laisse crever des éleveurs»

Ces deux cas sont loin d’être isolés. La Chambre d’agriculture de Bretagne fait état d’une dizaine de signalements problématiques en deux ans. Deux exploitations sont aussi concernées à Puceul (Loire-Atlantique), depuis l’implantation d’éoliennes en 2012. Sur arrêté préfectoral, une campagne de tests a débuté en janvier afin de réaliser des mesures à proximité des équipements.

Des cas sont signalés aussi en Normandie et dans la Sarthe où un collectif d’agriculteurs qui s’estiment victimes des rayonnements électromagnétiques a vu le jour. « On laisse crever des éleveurs à petits feux alors qu’on connaît le problème depuis 25 ans et que cela va en s’aggravant, dénonce Serge Provost, ex-agriculteur touché à la fin des années 1990. Lors de l’implantation d’antennes relais, d’éoliennes, de lignes basse ou haute tension, on ne tient pas compte de la géologie des sols qui peuvent être conducteurs.

Décision a été prise de se réunir avec d’autres éleveurs concernés ce vendredi au Mans (Sarthe) afin d’attaquer l’Etat en justice sous la bannière de l’association Animaux sous tension. « Nous avons assez de preuves pour déposer une plainte collective. »

«Il faut lancer un programme de recherche»

L’influence des champs électromagnétiques sur les élevages avait déjà fait l’objet d’un rapport du ministère de l’Agriculture en 1998. Il est reconnu que les animaux sont beaucoup plus sensibles que les humains aux phénomènes électriques, en particulier les bovins. Un groupe de travail a été créé, le GPSE, composé des pouvoirs publics, des éleveurs et des acteurs du monde de l’énergie (RTE, Enedis, France énergie éolienne…) À la demande des chambres d’agriculture, le GPSE est intervenu dans une vingtaine d’exploitations depuis trois ou quatre ans.

Problème : c’est au seul bon vouloir des acteurs de l’énergie qui sont aujourd’hui les seuls à financer le dispositif, l’Etat s’étant désengagé. Les études ont été mises en suspens. « Il y a là un vrai problème dont il faut se préoccuper. Notre méconnaissance justifie de dégager des crédits pour lancer un programme de recherches », appuie Claude Allo, président du GPSE.

http://www.leparisien.fr/societe/morts-mysterieuses-de-vaches-des-eleveurs-preparent-une-plainte-contre-l-etat-25-04-2019-8060295.php