– un énorme développement de l’éolien, dont la production serait de 303 TWh par an alors qu’elle ne dépasse pas 200 TWh dans une autre étude de l’Ademe concernant toutes les énergies parue en 2017 [Ademe 2017] ; je suis surpris de l’écart. La production éolienne ayant été en France de 28 TWh en 2018, il faudrait au moins 7 fois plus d’éoliennes ;
– un facteur de charge optimiste de l’éolien terrestre de 31 % alors qu’il n’est actuellement en moyenne en France que de 21 %, obtenu grâce à des éoliennes de nouvelle génération (le facteur de charge est le rapport entre la puissance moyenne réelle et la puissance installée, il tient compte du vent réel) ;
– une puissance éolienne installée de 96 GW contre 15 en 2018. On a installé en France environ 1,5 GW par an ces dernières années et la durée de vie d’une éolienne est probablement inférieure à vingt-cinq ans. Il faudrait donc, en vitesse de croisière, tripler la cadence d’installation, donc disposer de trois fois plus de capacités de fabrication, de personnels qualifiés, de grues… ;