👉 commentaire de Michel D. :
Divers articles de presse dont celui -ci, ainsi que le bilan électrique annuel de RTE, tendent à accréditer l’ idée d’une baisse des émissions de CO² en 2018 par rapport à 2017. Il convient sur ce sujet de mettre les choses au point :
» Lorsque qu’ une baisse de 4,2% des émissions de CO² est annoncée pour 2018 par rapport à 2017, c’ est un chiffre qui porte sur l’ ensemble des activités et pas seulement le domaine électrique. Les explications principales de cette baisse sont un hiver doux, ce qui est purement conjoncturel, et la poursuite de la désindustrialisation du pays, tendance économique profonde et très regrettable, car on délocalise ainsi les émissions dans les pays à faible coût de main d’ oeuvre.Pour le seul domaine de la production électrique, la baisse des émissions de CO² est affichée à 27%, tant pour cet article que dans le « Bilan électrique annuel 2018 de RTE » : on passe donc de 77 grammes CO² /kwh en 2017 à 60 grammes en 2018, mais c’ est aussi après une forte hausse des émissions de 2017. Cette baisse s’ explique de deux manières principales :- une chute de la production thermique fossile, émettrice de CO²,- une bien meilleure disponibilité de l’ hydraulique (surtout) et du nucléaire, non-émetteurs de CO².- la croissance relative de la production des EnR intermittentes, PV et éolien, ne joue qu’ un rôle très marginal dans cette baisse en « trompe l’ oeil », laquelle ne doit pas être portée au crédit des renouvelables intermittents ! »