Consultation – Les habitants de Cesancey ont voté contre le projet éolien
Sur les trois cent cinq inscrits sur les listes électorales du village, deux cent quatre sont venus voter. Ce dimanche, les habitants de Cesancey étaient appelés à se prononcer pour ou contre le projet de parc éolien sur la commune. Cent soixante-neuf ont dit non, trente-quatre ont dit oui, un bulletin était nul. « Le conseil municipal va prendre une délibération pour constater le résultat de la consultation et acter l’abandon du projet », a réagi Jean-Paul Clavez, le maire de Cesancey, qui présidait au dépouillement.
Transition énergétique allemande: le fantasme fait place à la gueule de bois – Challenge 11.05.2019
En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la « transition ». Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…
« Travail bâclé in Germany ». Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d’éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu’a aujourd’hui l’opinion allemande de l’échec de l' »Energiewende », ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l’accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel, à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l’Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon… Aujourd’hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. « Tout le projet est en train de dérailler », écrit le Spiegel.
La Voix du Nord 10.05.2019 – Fiennes : la réunion d’information animée par Résonance tourne court…
Der Speigel : Transition Energétique Allemande: « La Katastrophe » – traduction proposée par la FED
Brice Lalonde : « la production d’énergie renouvelable coûte trop cher »
Morts mystérieuses de vaches : des éleveurs préparent une plainte contre l’Etat – Le Parisien 25 avril 2019
Des éleveurs, qui imputent les nombreux décès de leurs bêtes aux champs électromagnétiques, se réunissent ce vendredi afin d’attaquer l’Etat en justice sous la bannière de l’association Animaux sous tension.
Le veau gît à même le sol dans une arrière-cour en attendant l’équarrisseur. « Je l’ai découvert mort près de sa mère jeudi. Il avait huit jours », confie Patrick Le Néchet. Parfois il y en a trois d’un coup. Quand on se lève, on ne sait pas ce qu’on va trouver. » En cinq ans, cet éleveur sexagénaire de La Prénessaye (Côtes-d’Armor) a perdu 120 bovins.
À 30 km de là, un autre éleveur a de son côté perdu 200 bêtes en trois ans et va mettre la clé sous la porte. Stéphane Le Béchec, 51 ans, a identifié plusieurs sources de nuisances dont un transformateur, des antennes relais et éoliennes dont les courants électriques seraient captés par les failles passant dans le sol de son exploitation. « J’ai constaté que le voltmètre réagissait fortement lorsque je le piquais dans la terre et dans l’eau », explique-t-il dans la plainte contre X qu’il a adressée l’année dernière au procureur de la République.
« On a aussi eu des veaux aveugles, avec des trous dans le crâne, des membres mal formés, qui se mettent à tourner en rond et à se cogner la tête dans les murs », explique Patrick Le Néchet. Des bêtes qui n’arrivent plus à se lever, refusent la traite, ne boivent plus et produisent très peu de lait, des taurillons qui ne grandissent pas… Le vétérinaire n’ayant pas d’explication, la chambre d’agriculture a orienté l’éleveur vers un géobiologue qui a mesuré un taux important d’électricité dans l’eau. Patrick Le Néchet pointe du doigt l’installation photovoltaïque d’un de ses voisins. Le maire de la Prénessaye qui a fait constater une « charge électrique anormale dans le réseau de distribution de l’eau » de la commune a alerté les autorités.
«On laisse crever des éleveurs»
Ces deux cas sont loin d’être isolés. La Chambre d’agriculture de Bretagne fait état d’une dizaine de signalements problématiques en deux ans. Deux exploitations sont aussi concernées à Puceul (Loire-Atlantique), depuis l’implantation d’éoliennes en 2012. Sur arrêté préfectoral, une campagne de tests a débuté en janvier afin de réaliser des mesures à proximité des équipements.
Des cas sont signalés aussi en Normandie et dans la Sarthe où un collectif d’agriculteurs qui s’estiment victimes des rayonnements électromagnétiques a vu le jour. « On laisse crever des éleveurs à petits feux alors qu’on connaît le problème depuis 25 ans et que cela va en s’aggravant, dénonce Serge Provost, ex-agriculteur touché à la fin des années 1990. Lors de l’implantation d’antennes relais, d’éoliennes, de lignes basse ou haute tension, on ne tient pas compte de la géologie des sols qui peuvent être conducteurs.
Décision a été prise de se réunir avec d’autres éleveurs concernés ce vendredi au Mans (Sarthe) afin d’attaquer l’Etat en justice sous la bannière de l’association Animaux sous tension. « Nous avons assez de preuves pour déposer une plainte collective. »
«Il faut lancer un programme de recherche»
L’influence des champs électromagnétiques sur les élevages avait déjà fait l’objet d’un rapport du ministère de l’Agriculture en 1998. Il est reconnu que les animaux sont beaucoup plus sensibles que les humains aux phénomènes électriques, en particulier les bovins. Un groupe de travail a été créé, le GPSE, composé des pouvoirs publics, des éleveurs et des acteurs du monde de l’énergie (RTE, Enedis, France énergie éolienne…) À la demande des chambres d’agriculture, le GPSE est intervenu dans une vingtaine d’exploitations depuis trois ou quatre ans.
Problème : c’est au seul bon vouloir des acteurs de l’énergie qui sont aujourd’hui les seuls à financer le dispositif, l’Etat s’étant désengagé. Les études ont été mises en suspens. « Il y a là un vrai problème dont il faut se préoccuper. Notre méconnaissance justifie de dégager des crédits pour lancer un programme de recherches », appuie Claude Allo, président du GPSE.
Le Berry républicain – 14 décembre 2018 – Ils s’unissent contre les éoliennes
La Nouvelle République 14 décembre 2018 – Les anti-éoliens se mobilisent comme jamais
13 décembre 2018 – Création du collectif « Stop aux éoliennes en Berry » – Communiqué de presse
Valeurs actuelles – Éoliennes : pourquoi le weekend pascal coûte des millions d’euros
Un weekend pascal de beau temps ! Quelle joie ! Un soleil généreux et un vent légèrement soutenu pour rendre délicieusement supportables des températures presque estivales ! Dans de telles conditions, les énergies renouvelables tant vantées, éolien et solaire, vont produire tout le weekend une électricité… dont la France au repos n’aura nul besoin ! En effet qui dit absence de travail dit absence de besoin d’énergie. C’est de la physique pour lycéens (du moins des lycéens du monde d’avant). « C’est toujours ça de produit », serait-on au moins tenté de croire. Mais pas du tout ! L’électricité ne se stocke pas, ou très difficilement, selon des procédés fort onéreux et en tout cas pas aux échelles de production qui sont les nôtres. Il faut donc vendre cette électricité aux voisins, et cela se fait à perte et même lourdement à perte. Si les chiffres de production pour ce weekend ne sont pas encore connus, on dispose d’un autre exemple édifiant pour bien faire comprendre la fantastique gabegie des renouvelables.
C’était le 14 mars dernier. Grâce à une météo particulièrement ventée, la production d’énergie éolienne hexagonale avait atteint un record – 12 GWh entre 14h et 15h. Cris de joie ! Trompettes et tambours ! Vive les éoliennes ! Malheureusement la France n’ayant alors pas besoin de cette électricité, elle a été vendue au prix du marché – soit 29€ le MWh à cette date. Or, comme le souligne le collectif « Energie & Vérité », cette électricité l’Etat français finance son rachat au producteur éolien au prix contractuel minimum de 80€ le MWh ! Vous ne rêvez pas : on vend 29€ aux Allemands une électricité qu’une doxa idéologique nous oblige à acheter près de trois fois plus cher à des marchands de moulins à vent soutenus par des fonds de pension ! Là est le scandale, la tromperie originelle. La quasi-totalité de l’électricité produite ce jour-là ayant été exportée, devinez qui a payé la différence – estimée à 11 millions d’euros ? Le contribuable, bien sûr. C’est ça, les renouvelables : quand ça ne fonctionne pas, ça coûte cher, quand ça fonctionne bien, ça coûte cher aussi. Et on continue. On accélère, même !