23 mars 2022 – étude Roland Berger – Cérémé

Afin de pallier une lacune du rapport « futurs énergétiques 2050 » de RTE, qui n’a retenu que des scénarios plafonnant la part de l’électricité nucléaire à 50%, le Cérémé (Cercle d’étude réalités écologiques et mix énergétique) a publié en décembre dernier son propre scénario d’évolution du mix électrique à horizon 2050, fondé sur une relance ambitieuse du nucléaire civil.


Ce scénario repose sur un mix électrique composé, d’ici 2050, de 80% d’électricité d’origine nucléaire (contre 70% aujourd’hui), complété par de l’hydraulique et du solaire, sans nouveau développement de l’éolien à terre ou en mer. La mise en œuvre de ce scénario nécessiterait de mettre en service, d’ici 2050, 24 EPR2 et de réaliser les investissements nécessaires à la prolongation du parc actuel jusqu’à 70 ans, tout en améliorant son taux de disponibilité.


Le cabinet Roland Berger a étudié, à la demande du Cérémé, la viabilité de ce scénario. Dans un rapport dévoilé la semaine dernière, et dont vous trouverez le résumé exécutif en pièce jointe, le cabinet Roland Berger a montré que la mise en œuvre du scénario proposé par le Cérémé permettrait d’accélérer la transition de la France vers la neutralité carbone, de réduire les coûts d’investissements cumulés (591Mds€ pour le scénario du Cérémé contre 745Mds€ pour le scénario N03 de RTE et 912Mds€ pour le scénario « Belfort ») tout en répondant à l’électrification des usages et en garantissant l’indépendance énergétique et la sécurité d’approvisionnement de la France.

mars 2022 – sondage SPPEF

72 % des Français attribuent un impact négatif aux éoliennes sur les paysages et sur la biodiversité ;

69 % des Français sont favorables au démantèlement de toutes les éoliennes existantes créant des nuisances ou dommages pour les riverains ;

61 % des Français sont favorables à un moratoire de plusieurs années des implantations d’éoliennes terrestres en France.

3 mars 2022 – article Valeurs actuelles

Sénat – proposition de loi 11 août 2020

L’article 1er propose, d’une part, que la distance d’éloignement soit de 10 fois la taille des éoliennes. Au lieu de fixer une distance fixe tel que c’est le cas actuellement, il apparait plus pertinent de prendre en compte un éloignement tenant compte de la hauteur de l’éolienne, tel que le présente cet article. Ainsi, chaque structure se verrait soumise à une distance proportionnée à sa taille.

D’autre part, cet article propose que la localisation des parcs éoliens soit ajustée au regard de leur visibilité des lieux d’habitation. Il précise ainsi que la distance soit doublée entre les éoliennes et les zones d’habitation lorsque les installations sont visibles de ces dernières.

https://www.senat.fr/leg/exposes-des-motifs/ppl18-638-expose.html

Le coronavirus pourrait rendre plus difficile le maintien et le fonctionnement des parcs éoliens. Article en anglais publié sur greentechmedia.com, le 19/03/2020

Extrait : Les interdictions de voyager, la pression exercée sur la chaîne d’approvisionnement et l’entretien différé pourraient nuire à la production des parcs éoliens existants.

https://www.greentechmedia.com/articles/read/coronavirus-could-trim-wind-power-availability-to-85-percent?fbclid=IwAR14Hklaadyiq7OMy16syBYF87r06naMnPRJziIyjZkzHZNvcp_bkZjwst8